Professeur d’Enseignement Artistique au CRR de Marseille, je mène en parallèle une carrière internationale et je me produis dans de nombreux théâtres et salles de spectacle (Auditorium de Dijon, Maison de la Radio Flagey Bruxelles, Palais des Beaux-Arts Bruxelles et Charleroi, Forest National Bruxelles, Théâtre Royal de Mons, Salle de Bogusław X à Szczecin, Palais Royal à Fès, Alhambra de Genève…) et de nombreux artistes internationaux comme Alexandre Tharaud, Fazil Say, Camille Thomas ou encore Goran Bregovic. Je suis violoncelliste et arrangeur de Levon Minassian et membre fondateur du Trio Alphea.

Quel a Été votre parcours

Après des études en Rhône-Alpes, j’obtiens le Diplôme d’État, une Licence de Musicologie et le Diplôme National Supérieur du Professionnel de la Musique au sein du PESM Bourgogne (classe de Christian Wolff). Ensuite j’intègre le Conservatoire Royal de Bruxelles dans cursus de Master spécialisé dans
la classe de Didier Poskin. Je pars ensuite à l’IMEP (Institut de Musique et de Pédagogie) de Namur afin de valider un Master Pédagogique. J’ai pu commencer la vie active en étant violoncelliste solo au Brussel’s Philharmonic orchestra en parallèle de la fin de mes études

Racontez une anecdote ou un souvenir qui vous a marqué au conservatoire.

Il y a tellement de souvenirs dans cette école (je n’ai connu que « l’ancien » bâtiment) mais je dirai le poêle à mazout dans les salles de FM, le parquet « chantant » du couloir du 1er étage, le tilleul devant les classes de FM (où l’on jouait autour), les concerts à Vals, les copains qui ont commencés en même temps que moi avec qui on a bien rigolé (même en cours de solfège avec Dandelot sous le nez !), un échange à la Hochschule de Leipzig sans parler un mot d’allemand, cette vie bouillonnante d’idées ambitieuses et
surtout les faire aboutir !

Pierre Nentwig, enfant

Le conservatoire en 3 mots :

  • Travail
  • Plaisir
  • Rencontre

qu’est ce que cela vous a apporté d’être élève au conservatoire dans votre activité aujourd’hui ?

La façon avec laquelle ils ont pu nous faire partager leurs visions de la musique et qu’ils ont eu de nous montrer toute la rigueur du métier mais aussi ses bons cotés. Faire des choses très sérieusement avec le sourire. Toutes ces choses fondamentales qui m’ont montré que l’exigence est une vertu nécessaire aux bases de l’enseignement et de la pratique musicale.

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu au conservatoire ?

Travail ! Si tu te donnes les moyens, tu peux y arriver. Il faut parfois sortir de sa zone de confort…

Un conseil pour nos élèves ou nos futurs élèves ?

Persévérer avec patience et abnégation afin de maitriser au mieux tous les paramètres, et
surtout y prendre du plaisir ! Jouez ! Souvent, longtemps, tout le temps !