Luke Rivet


Je suis artiste et enseignant. En tant que professeur de guitare et de MAO, je transmets ma passion en tenant compte de l’individualité de chaqu’un.es de mes élèves. Je suis aussi guitariste dans plusieurs formations, ce qui enrichit mon approche pédagogique et ma pratique scénique. Ainsi, mon travail s’articule autour de ces deux facettes complémentaires : la transmission de la guitare et le développement artistique, ce qui me permet d’offrir à mes élèves une approche complète et authentique de ce que représente la musique pour moi.


Quel a Été votre parcours


J’ai commencé la guitare seul en autodidacte, puis à mon adolescence, j’ai débuté un cursus de guitare / triton au CRR du Puy-en-Velay. Parallèlement, j’ai obtenu un Bac Littéraire avec spécialité arts plastiques, avant de me diriger vers des études en Musicologie à l’Université Lyon 2 où j’ai approfondi mes connaissances en théorie musicale. Par la suite, j’ai intégré le Conservatoire du Puy pour y préparer, cette fois, un Diplôme d’Études Musicales (DEM). Par la suite, j’ai enrichi ma formation en obtenant un Diplôme d’État (DE) en Musiques Actuelles Amplifiées, spécialité guitare, au CEFEDEM de Lyon. Dans le cadre de ce dernier, j’ai rédigé un mémoire de fin d’études portant sur l’autodidactie, une thématique qui m’intéresse particulièrement et qui s’inscrit dans mon parcours de musicien en constante recherche et évolution. En parallèle de mes études, j’ai choisi de diversifier ma pratique instrumentale en apprenant plusieurs instruments tels que la basse, le banjo, le ukulélé, la kora et la mandoline. Cette démarche autodidacte m’a permis de nourrir ma créativité et de développer une approche musicale plus éclectique et ouverte à différentes traditions et sonorités.

Racontez une anecdote ou un souvenir qui vous a marqué au conservatoire.


Pendant mes années d’études, j’ai eu la chance de faire partie de la seule promotion du Conservatoire à obtenir un DEM de musique actuelles amplifiées au Puy-en-Velay. Ce projet, encore naissant à l’époque, a demandé beaucoup d’efforts pour le mettre en place. J’ai eu la chance d’être impliqué dès le début, lorsque Pascal Bertrand et Raphaël Brunon m’ont sollicité pour poser sur papier mon témoignage, mon envie et besoins d’une telle formation au sein du CRD. Avec le recul, ce n’était pas grand chose, mais je suis fier d’y avoir contribué, d’avoir apporté ma petite pierre à l’édifice.

Concert d’examen de DEM de Luke Rivet

Le conservatoire en 3 mots :

  • Une seconde maison
  • Des rencontres
  • Du partage

qu’est ce que cela vous a apporté d’être élève au conservatoire dans votre activité aujourd’hui ?


Je me posais beaucoup de question sur ma légitimité, que ce soit en tant qu’enseignant, ou en tant que musicien. Le Concervatoire m’a permis de me « trouver », et de prendre conscience de quel genre d’artiste j’avais envie de devenir et quel enseignant je souhaitais être.

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu au conservatoire ?


Pascal Bertrand m’a dit un jour : « Amuse toi ! C’est ton projet, c’est à toi que ça doit plaire avant tout. Les autres, on s’en fou ! Tu as ce qu’il faut ! »

Un conseil pour nos élèves ou nos futurs élèves ?


La seul limite que vous devez avoir, que l’on parle d’ambition professionnelle, ou de projets musicaux, c’est celle que vous vous fixée, pas celle que les autres vous dicte. Investissez-vous, foncez et faites nous rêver !